SOMMAIRE


Introduction

Visite du Mont Valérien

Participants

Le général Leclerc et la 2eme D.B.

Carte des mouvements de troupes dans l'Essone

le Général Leclerc

La deuxième Divisioin Blindée

La libération de Verrières-le-Buisson

La libération de Massy

La libération de Vauhallan

Quelques figures de la Resistance locale

Les groupes de Verrières

Robert Vizet

Georges Dudal

Honoré d'Estienne d'Orves

David Régnier

Louis Moreau

La famille Jean

Témoignages membres de l'IMCM

Souvenirs des francais libres dans Massy

La maison de la section du PCF

Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts

Remerciements - Bibliographie



Les groupes de résistance à Verrières-le-Buisson



A Verrières, trois groupes de résistants se signalèrent par leur activité locale, mais certains Verrièrois pouvaient faire partie, en fonction de leur lieu de travail des F.F.C ou des résistants de la S.N.C.F.

Les verrièrois soupçonnaient l’existence de ces résistants, mais ceux-ci étaient très discrets, agissant dans l’ombre, craignant plus les dénonciations que les occupants, souvent ils ne se connaissaient que par leur surnom ou nom de guerre.

Les Forces Françaises de l’Intérieur

Un groupe de F.F.I était dirigé par Louis Voyer, couvreur rue Pierre Brossolette. Il comprenait des membres de diverses professions et de différents horizons politiques, en particulier les communistes. C’est pourquoi il collabora avec le réseau communiste F.T.P. Les membres étaient souvent communs aux deux organisations.
Principaux membres actifs :
Eugène LE FOULGOCQ
Robert BOURGOGNE
Bienzy LEPEN


Mais il n’y avait pas que des hommes dans les F.F.I. Des femmes courageuses militaient dans ce mouvement.
Suzanne BOURGOGNE faisait l’agent de liaison. Elle portait à bicyclette des messages jusqu’à Chilly-Mazarin.
Francette BOURGOGNE rassemblait des vêtements, des conserves pour les résistants et les réfractaires.
On peut aussi signaler Madame COIFFARD, d’origine alsacienne, qui comprenait l’allemand et rapportait des propos entendus auprès de l’occupant.


Le réseau de Verrières était en relation avec les réseaux voisins, comme celui de Massy ou celui de Palaiseau.


Les Francs Tireurs Partisans

Les F.T.P de Verrières ont été crées quelques mois avant la libération. Henry Ragot était connu sous le nom de RITTON, chef du groupe sabotage, ancien engagé volontaire de la marine ayant participé à Dunkerque, Mers-el-Kébir.
Leurs actions consistèrent en sabotage des lignes téléphoniques.
Plusieurs opérations de commandos furent tentées sur le château de Vilgénis, occupé par les allemands surtout lorsqu’ils apprirent qu’un Breton y avait été torturé et battu à mort.


Le groupe F.T.P.F. bataillon Régnier (rattaché à Viry-Châtillon) était sous les ordres de Marcel GIRAUD, il comprenait :
Le fils SORKINE
Christian DUCAMP
René ROCHE
HOGREL
LA GOFF
André MALARD


Le mouvement de libération national

Le groupe de Verrières qui initialement n’était attaché à aucun réseau s’est formé après la défaite avec jeunes étudiants patriotes qui ne pouvaient admettre la victoire allemande et l’occupation.
Ce noyau de jeunes s’est constitué progressivement en accueillant tous les camarades qui avaient les mêmes idées et qui voulaient faire quelque chose pour se remonter le moral et braver l’ennemi.
Ils n’avaient pas de moyens, que leur volonté et leur courage. Leurs premières activités furent la distributions de la main à la main ou nuitamment dans les boites aux lettres, des tracts d’abord manuscrits puis ronéotypés, puis imprimés.