SOMMAIREIntroductionLe général Leclerc et la 2eme D.B.Carte des mouvements de troupes dans l'Essone La libération de Verrières-le-Buisson Quelques figures de la Resistance localeSouvenirs des francais libres dans MassyLa maison de la section du PCF Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts Remerciements - Bibliographie |
Les groupes de résistance à Verrières-le-BuissonA Verrières, trois groupes de résistants se signalèrent par leur activité locale, mais certains Verrièrois pouvaient faire partie, en fonction de leur lieu de travail des F.F.C ou des résistants de la S.N.C.F. Les verrièrois soupçonnaient l’existence de ces résistants, mais ceux-ci étaient très discrets, agissant dans l’ombre, craignant plus les dénonciations que les occupants, souvent ils ne se connaissaient que par leur surnom ou nom de guerre. Les Forces Françaises de l’Intérieur Un groupe de F.F.I était dirigé par Louis Voyer, couvreur rue Pierre Brossolette. Il comprenait des membres de diverses professions et de différents horizons politiques, en particulier les communistes. C’est pourquoi il collabora avec le réseau communiste F.T.P. Les membres étaient souvent communs aux deux organisations. Principaux membres actifs : Eugène LE FOULGOCQ Robert BOURGOGNE Bienzy LEPEN Mais il n’y avait pas que des hommes dans les F.F.I. Des femmes courageuses militaient dans ce mouvement. Suzanne BOURGOGNE faisait l’agent de liaison. Elle portait à bicyclette des messages jusqu’à Chilly-Mazarin. Francette BOURGOGNE rassemblait des vêtements, des conserves pour les résistants et les réfractaires. On peut aussi signaler Madame COIFFARD, d’origine alsacienne, qui comprenait l’allemand et rapportait des propos entendus auprès de l’occupant. Le réseau de Verrières était en relation avec les réseaux voisins, comme celui de Massy ou celui de Palaiseau. Les Francs Tireurs Partisans Les F.T.P de Verrières ont été crées quelques mois avant la libération. Henry Ragot était connu sous le nom de RITTON, chef du groupe sabotage, ancien engagé volontaire de la marine ayant participé à Dunkerque, Mers-el-Kébir. Leurs actions consistèrent en sabotage des lignes téléphoniques. Plusieurs opérations de commandos furent tentées sur le château de Vilgénis, occupé par les allemands surtout lorsqu’ils apprirent qu’un Breton y avait été torturé et battu à mort. Le groupe F.T.P.F. bataillon Régnier (rattaché à Viry-Châtillon) était sous les ordres de Marcel GIRAUD, il comprenait : Le fils SORKINE Christian DUCAMP René ROCHE HOGREL LA GOFF André MALARD Le mouvement de libération national Le groupe de Verrières qui initialement n’était attaché à aucun réseau s’est formé après la défaite avec jeunes étudiants patriotes qui ne pouvaient admettre la victoire allemande et l’occupation. Ce noyau de jeunes s’est constitué progressivement en accueillant tous les camarades qui avaient les mêmes idées et qui voulaient faire quelque chose pour se remonter le moral et braver l’ennemi. Ils n’avaient pas de moyens, que leur volonté et leur courage. Leurs premières activités furent la distributions de la main à la main ou nuitamment dans les boites aux lettres, des tracts d’abord manuscrits puis ronéotypés, puis imprimés. |