SOMMAIRE


Introduction

Visite du Mont Valérien

Participants

Le général Leclerc et la 2eme D.B.

Carte des mouvements de troupes dans l'Essone

le Général Leclerc

La deuxième Divisioin Blindée

La libération de Verrières-le-Buisson

La libération de Massy

La libération de Vauhallan

Quelques figures de la Resistance locale

Les groupes de Verrières

Robert Vizet

Georges Dudal

Honoré d'Estienne d'Orves

David Régnier

Louis Moreau

La famille Jean

Témoignages membres de l'IMCM

Souvenirs des francais libres dans Massy

La maison de la section du PCF

Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts

Remerciements - Bibliographie



Honoré d'Estiennes d'Orves

 




Né le 3 juin 1901 à Verrières le buisson, Henri Honoré d'Estienne D'Orves entra en 1921 à l'école polytechnique, d'où il sorti deux ans plus tard dans la Marine. Lieutenant de vaisseau ancien en juillet 1940, il se trouvait il se trouvait sous-chef d'Etat-major de la force X à bord du croiseur Duquesne, à Alexandrie, d'où il rallia le général De Gaulle à Londres.

Ne pouvant avoir de commandement à la mer, il accepta un poste au deuxième bureau de l'Etat-major des forces navales françaises libres. Puis il fut envoyé en France occupée. Parti sur le Marie-Louise, bateau de pêche armé par des pêcheurs bretons, il débarqua le 22 décembre 1940 aux environs de la pointe du Raz, avec le radio Marty, et devint Jean-Pierre dans la résistance. Leur mission était de constituer un réseau de renseignements dans la région Ouest. Elle fut de courte durée. Installé a Nantes chez les époux Clément, le capitaine de corvette d'Estienne D'Orves effectua plusieurs voyage à Paris et en Bretagne (notamment à Lorient où il obtint des renseignements interressants sur les forces allemandes dans la région). C'est au retour d'un de ses voyages à Paris que, le 20 janvier 1941, pendant son sommeil, il fut arrêté ainsi que ses hôtes par la Gestapo. Marty l'avait trahi. Le réseau était démantelé. Des pièges furent tendus à ses membres et à l'équipage de la Marie-Louise. Conduit avec ses deux lieutenants en Allemagne, puis ramené à Paris à la prison du Cherche-Midi, il fut passé en jugement le 13 mai 1941.

Malgré le fait que la cour martiale reconnut en d'Estienne d'Orves le mérite et la fermeté de caractère les accusés qui n'avaient agit que par amour de leur patrie, le procès se termina par neuf condamnations à mort. Le président signa un recours en grâce qui fut rejeté pour le commandant et ses deux adjoints; ils furent tous les trois fusillés le 29 août 1941 debout et les yeux non bandés. Le capitaine de corvette d'Estienne d'Orves fut par la suite promu capitaine de frégate et fait compagnon de la libération à titre posthume.

Au fil du temps Honoré d'Estienne d'Orves fut rapidement reconnu comme l'une des plus grandes figures de la résistance française. Le 27 juin 1991, un hommage à sa mémoire a été rendu à Plogoff sur le lieu même de son débarquement. De nombreuses œuvres ont relaté sa vie et ses exploits, notamment le livre d'Etienne de Montety intitulé : Honoré d'Estienne d'Orves, un héros français.