SOMMAIRE
Visite du Mont Valérien
Participants
Le général Leclerc et la 2eme D.B.
Carte des mouvements de troupes dans l'Essone
le Général Leclerc
La deuxième Divisioin Blindée
La libération de Verrières-le-Buisson
La libération de Massy
La libération de Vauhallan
Quelques figures de la Resistance locale
Les groupes de Verrières
Robert Vizet
Georges Dudal
Honoré d'Estienne d'Orves
David Régnier
Louis Moreau
La famille Jean
Témoignages membres de l'IMCM
Souvenirs des francais libres dans Massy
La maison de la section du PCF
Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts
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Pourquoi une recherche sur la résistance locale ?
Depuis quelques années fonctionne au lycée, pour une classe de Seconde,
un projet intitulé " découverte du patrimoine local ". Ces études entraînaient naturellement une approche historique du
passé récent : le passé rural ; l'extension de la banlieue pavillonnaire ; la construction
du Grand Ensemble ; l'histoire des bidonvilles ; etc.
Le devoir de mémoire et la rencontre avec le nouvel Institut Massicois
de la Citoyenneté et de la Mémoire (IMCM) ont conduit à poursuivre cette approche vivante de
l'histoire dans une classe de Première. Les cours d'E.C.J.S. et le Concours National de la Résistance
ont fourni le cadre institutionnel.
Ainsi est née, après une visite au Mont Valérien
organisée par l'IMCM, la recherche sur les " hommes libres " du secteur
de recrutement du lycée, et principalement sur Verrières-le-Buisson et Massy.
La population locale était encore peu nombreuse au moment de la guerre,
elle a cependant participé activement, sous des formes diverses, à la Résistance.
En août 1944, notre région a été libérée par la 2ème Division Blindée commandée
par le général Leclerc. Par ailleurs, Massy ayant vu sa population exploser
dans les années 1960, d'anciens résistants s'y sont installés.
Ce sont tous ces aspects que les élèves de Première S 4 ont cherché à découvrir à travers
livres sur la 2e Guerre Mondiale et sites Internet d'une part, publications et témoignages locaux d'autre part.
Une résistance multiforme
Le premier acte était de manifester le refus de l'occupation nazie :
ainsi, une épicière de Verrières a refusé des conserves à un soldat
allemand ; une autre élevait un cochon baptisé " Adolphe ". Certains
ont aidé des prisonniers à communiquer avec leur famille. Quelques uns
ont hébergé des Juifs ou des prisonniers russes évadés. Il fallait
aussi recueillir des renseignements, prendre des photographies,
transmettre des messages. Des docteurs faisaient de faux certificats
médicaux pour éviter des réquisitions. Certains habitants récupéraient
des armes ou rassemblaient des vêtements pour les résistants. D'autres
fabriquaient de faux papiers pour les clandestins. Des jeunes gens ont
refusé le S.T.O. et des adultes les ont aidé à l'éviter.
Il y avait aussi les opérations de sabotage. Quelquefois des grèves. Et
bien évidemment l'information : tracts et journaux clandestins. Et,
vers la fin de la guerre, les maquis.
Pour les plus engagés, il y avait une grande diversité aussi dans les
groupes : réseau F.F.C. Vélite-Thermopyles, Défense de la France,
Mouvement de Libération Nationale, Francs Tireurs et Partisans. Le tout
fusionna plus tard dans les F.F.I
© Lycée Fustel de Coulanges - Académie de Versailles. 2003/2004
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