SOMMAIRE


Introduction

Visite du Mont Valérien

Participants

Le général Leclerc et la 2eme D.B.

Carte des mouvements de troupes dans l'Essone

le Général Leclerc

La deuxième Divisioin Blindée

La libération de Verrières-le-Buisson

La libération de Massy

La libération de Vauhallan

Quelques figures de la Resistance locale

Les groupes de Verrières

Robert Vizet

Georges Dudal

Honoré d'Estienne d'Orves

David Régnier

Louis Moreau

La famille Jean

Témoignages membres de l'IMCM

Souvenirs des francais libres dans Massy

La maison de la section du PCF

Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts

Remerciements - Bibliographie
































































































































































































































Souvenirs des français libres dans Massy

Monuments:

Léon Poliakov

Né le 25 novembre 1910 à Saint Pétersbourg et il décède à Massy le 8 décembre 1997. Il émigre en France avec sa famille en 1920. Riche d'une culture plurielle: juive, russe et allemande grâce aux quelques années d'étude à Berlin, c'est en France qu'il entame une carrière d'historien et de chercheur au CNRS. Fait prisonnier pendant la guerre, il parvient à s'évader et s'engage dans la résistance. En 1945, il est nommé expert au procès de Nuremberg. Il est massicois de puis 1956.

En souvenir de cet écrivain massicois, le parvis de l'opéra théâtre porte le nom de LEON POLIAKOV (en rouge sur la carte de Massy).

 

 


Squares:

Robert Langlois

Né en 1945.Jeune résistant de 18 ans, il participe à la libération de Massy.

En souvenir de ce jeune résistant massicois, une rue porte le nom de ROBERT LANGLOS (en noir sur la carte).

Jourdain

En souvenir de ce résistant massicois , un square près " des graviers " porte son nom.

 


Rues:

André Nicolas

Né à Massy le 10 novembre 1921.Il entre dans la résistance en 1940. Après divers sabotages contre l'ennemi, il est arrêté et fusillé au fort du Mont Valérien en 1942.

En souvenir de ce résistant massicois, une rue porte le nom de ANDRE NICOLAS (en marron sur la carte).

 

Henri Gilbert (1888-1944)

En août 1944, Henri Gilbert était maire adjoint de Villeneuve-le-roi (de 1939 à 1944) et faisait partie de la résistance. Il décida de se diriger vers la gare où existaient encore quelques poches de la résistance allemande. Il dévalisa un wagon contenant des caisses de ravitaillement destinées aux allemands pour les donner aux habitants de la commune. Lorsqu'il revint, il fut démasqué et arrêté par les allemands. Il fut alors considéré comme le meneur de cette attaque. Il mourra fusillé par les nazis devant chez lui, trois jours avant la libération de Paris. Les obsèques furent célébrées le 27 août.

On peut supposer qu'Henri Gilbert avait de la famille qui vivait à Massy car Massy est la seule commune à avoir débaptisé une de ces rues pour la rebaptiser.

En souvenir de ce grand monsieur, une rue qui porte le nom de HENRI GILBERT.

Hommage de Massy à Henri Gilbert

 

Hommage de Villeneuve-le-roi à Henri Gilbert

 

 

Gabriel Péri

 

Gabriel Péri est né à Toulon le 9 février 1902. Il fait ses études au lycée Perrier puis au lycée de Thiers à Marseille. Lorsque la première guerre mondiale éclate, il n'a que douze ans et demi et déjà en 1915 il propose à ses camarades de classe de fonder un journal du lycée qu'ils vendront au profit des soldats blessés et qui s'intitule "Le Diable bleu". Le premier article qu'il écrit est consacré à Jean Jaurès. C'est en étudiant la philosophie, que Gabriel Peri cherche au-delà du manuel classique, des explications dans la lecture du Manifeste Communiste de Marx et des commentaires du Capital. Le socialisme lui apparaît alors non plus comme un groupement semblable à d'autres, mais comme le formidable rassemblement d'hommes commis à rénover l'humanité. Dès 1917 (il a 15 ans), Gabriel Péri adhère aux Jeunesses Socialistes dont il devient le secrétaire. Les J.S. (Jeunesses Socialistes) n'étaient pas très nombreuses à Marseille mais constituaient un noyau actif. Après le baccalauréat, Gabriel Péri a renoncé à préparer l'Ecole normale supérieure, il milite beaucoup et, à l'enthousiasme des défilés du 1er mai 1919 et de la campagne pour les élections législatives d'automne en 1919 auxquels il participe, succèdent à l'échec des grèves de 1920. Il est déçu devant les hésitations et la pusillanimité du mouvement socialiste. Gabriel Péri et les J.S. de Marseille passent en bloc au nouveau parti communiste. Une fois secrétaire régional de ce mouvement, il est en contact avec Paris et adresse à "L'AVANT-GARDE" des articles qui sont parfois reproduits dans l'Humanité. Son nom est mis en avant à propos d'un soi-disant "complot bolchevik" qui fait alors la une de la presse et il est emprisonné. Lib2ré, il milite plus que jamais et devient un dirigeant national, un "permanent" du parti, secrétaire de la Fédération Nationale des Jeunesses communistes et directeur de "L'avant-Garde". C'est alors qu'il s'installe à Paris. En octobre 1924 (il n'a que 22 ans), lorsqu'il est chef du service de la politique étrangère à "L'Humanité", fonction qu'il exercera jusqu'au 25 août 1938 et qui exigera de sa part de fréquentes missions dans le monde entier. Gabriel Péri est entré dans l'arène de la politique électorale, il est par deux fois battu aux législatives dans le Var (1928) et dans les Bouches-du-Rhône (1930). En 1932, candidat du Parti dans la première circonscription de Versailles (Argenteuil), il est enfin élu et sera réélu en 1936 avec une avance plus confortable. Durant toute cette période, il continue à écrire dans "L'Humanité" et il prend souvent la parole à la Chambre des députés pour défendre les thèses communistes, pourfendant le nazisme, faisant l'éloge de l'Union Soviétique, condamnant la non-intervention en Espagne et, plus tard, blâmant les accords de Munich qu'il considère comme une capitulation qui risque d'être le

 

Départ d'un grand affrontement. Ebranlé dans ses convictions au moment de la signature du pacte germano-soviétique, il demeure néanmoins dans la ligne du Parti. Déchu de son mandat le 21 janvier 1940, il agit dans la clandestinité et est condamné en contumance en même temps que d'autres camarades pour reconstitution de parti interdit. En mai 1941, il est arrêté par les allemands et, porté sur une liste d'otages, il est fusillé le 15 décembre après avoir refusé de signer une déclaration condamnant les "actes de terrorisme".


Tombes:

FFI:

Jourdain
Laurens
Vidal

 

STO:

Guiard
Le Neve
Valle

 

Déportés politiques:

Brun
Nicolas
Ottavi
Scher