SOMMAIRE


Introduction

Visite du Mont Valérien

Participants

Le général Leclerc et la 2eme D.B.

Carte des mouvements de troupes dans l'Essone

le Général Leclerc

La deuxième Divisioin Blindée

La libération de Verrières-le-Buisson

La libération de Massy

La libération de Vauhallan

Quelques figures de la Resistance locale

Les groupes de Verrières

Robert Vizet

Georges Dudal

Honoré d'Estienne d'Orves

David Régnier

Louis Moreau

La famille Jean

Témoignages membres de l'IMCM

Souvenirs des francais libres dans Massy

La maison de la section du PCF

Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts

Remerciements - Bibliographie



LA LIBERATION DE VAUHALLAN

C'est le 26 Août 1944 que le petit village de Vauhallan a été libéré En fait, les troupes allemandes de toute la région ont été contournées les jours précédents.

Le 10 Août, plusieurs centaines de soldats allemands lourdement armés s'arc-boutent à Villebois et Favreuse, plus d'un millier d'hommes : « des hommes du village ont été réquisitionnés pour creuser des trous servant à installer des pièces d'artillerie. Ils voulaient tenir l'endroit...». Ainsi, les allemands qui sont encore à Limon font également creuser, par les hommes qu'ils ont réquisitionnés, des tranchées le long de la rigole des Mittez.

« La première voiture F.F.I que l'on a vue est arrivée dans la Grande Rue le matin du 25. C'était une Traction avec un drapeau tricolore fixé sur l'aile, elle venait de Saclay. » se souvient Georges Boucher.

Maurice approuve : « Elle a croisé la carriole à cheval des allemands chargée avec des marmites de soupe. Un soldat suivait à vélo. Les F.F.I ont fait demi-tour, un jeune capitaine a sorti son revolver au poing, il a désarmé les deux allemands qui ont été faits prisonniers ». Des habitants ont vite caché le cheval et la carriole.

L'abbaye de Limon, où l'occupant avait installé un dépôt de munitions est placée sous haute surveillance. Le commandant de la troupe allemande reçoit un ultimatum : « Rendez vous ! » lui intime un jeune officier résistant Quelques heures plus tard, à 20 heures, une énorme explosion se fait entendre : « un véritable feu d'artifice ». Le stock de munitions a été piégé. Les soeurs de l'abbaye de Limon racontent alors : « Nos soeurs reviennent de la basse-cour. On se met à table sans beaucoup d'appétit et aussitôt ils nous font dire qu’on va tirer mais que ce sont eux et qu'il n'y a pas de danger. Ce sont alors des détonations formidables. Tous les canons de la Rigole tirent sur ceux de la Favreuse. Impossible d'y tenir. On descend à la cave. Un des allemands dit qu'ils sont caput, que le gouverneur du Grand Paris donne l’ordre de se rendre et que tout va sauter. Alors ce fut plus atroce que jamais. Dans le parc tout saute, camions, tanks, munitions et cela jusqu'à 10h30. »
Une grande colonne se forme, l'armée d'occupation défile pour se rendre à la quatrième division blindée américaine installée à Palaiseau, tandis que sous la conduite de leur chef, les F.F.I. font prisonniers des allemands hébergés chez l'habitant.
A ce même instant, l'officier allemand se tire une balle dans la tête.