SOMMAIRE


Introduction

Visite du Mont Valérien

Participants

Le général Leclerc et la 2eme D.B.

Carte des mouvements de troupes dans l'Essone

le Général Leclerc

La deuxième Divisioin Blindée

La libération de Verrières-le-Buisson

La libération de Massy

La libération de Vauhallan

Quelques figures de la Resistance locale

Les groupes de Verrières

Robert Vizet

Georges Dudal

Honoré d'Estienne d'Orves

David Régnier

Louis Moreau

La famille Jean

Témoignages membres de l'IMCM

Souvenirs des francais libres dans Massy

La maison de la section du PCF

Hommages divers: Squares et parvis, rues, monuments aux morts

Remerciements - Bibliographie



































Des lycéens massicois au Mont Valérien

La collaboration entre l’Institut Massicois de la Citoyenneté et de la Mémoire, des enseignantes du Lycée Fustel de Coulanges et la municipalité de Massy a permis à 35 élèves de Première Scientifique de découvrir un des hauts lieux de mémoire de l’occupation nazie et de la Résistance : le Mont Valérien. Le 7 novembre 2003, ces lycéens étaient accompagnés par cinq membres de l’IMCM dans une visite guidée par deux membres de l’Association du Souvenir des Fusillés du mont Valérien. Au retour, les élèves ont rédigé un compte-rendu de cette visite. Voici quelques unes de leurs réflexions.

« Voir le lieu où de tels crimes se sont produits permet de mieux se rendre compte de la réalité qu’un manuel d’histoire » dit l’une et un autre renchérit : « J’ai été beaucoup plus intéressé par les témoignages et les anecdotes du fils du chef de réseau résistant de Paris et d’un des libérateurs du Mont Valérien que par l’histoire du fort d’après le classeur du gardien ».

Cette visite au Mont Valérien a été « très émouvante ». Elle a « permis de ressentir la douleur de ces hommes et de ces femmes qui sont morts pour l’amour de leur pays et pour leur foi en la liberté ». Une fille a été plus sensible à la lecture de la lettre d’un fusillé destinée à son père. Un garçon décrit longuement la cloche des fusillés. Un autre a été frappé par l’atmosphère de la clairière : « le silence s’est abattu en ce lieu comme s’il réclamait sa part de tranquillité après les événements tragiques qui s’y sont déroulés ».

Une lycéenne a été impressionnée par la lecture de « l’un des plus beaux poèmes de la Seconde guerre mondiale, la Rose et le Réséda, de Louis Aragon. Ce poème, que je connaissais déjà, a pris toute sa signification dans cet endroit qui reste le symbole de la lutte acharnée de la Résistance contre le nazisme et la collaboration. Ce poème m’a rappelé à quel point la poésie avait été importante lors de l’occupation : utilisée comme une arme, elle avait été la source d’espoir de toute une nation étouffée par un régime de peur, de violence, d’exploitation et de racisme. »

Et certains concluent leur compte-rendu par un hommage aux Résistants : « Il ne faut pas oublier que, grâce à eux, nous avons la chance d’habiter dans un pays libre et démocratique ». « Ils sont morts pour la Liberté, pour nous ».

Francine Noel, professeur.

Article paru dans la Lettre de l’Association pour le souvenir des Fusillés du Mont-Valérien et de l’Ile-de-France
n°1 – janvier 2004



Photos